Juste après son passage, des jets de fumée sortent à côté de tous les sièges, un désinfectant, tout le monde couvre sa bouche, ou ses yeux, selon...
Bon, après nous avoir complètement asceptisés, ils nous laissent quand même descendre de l'avion. Et là, nous commençons la course :
- passage au guichet "Grippe A", où nous devons signer le papier attestant qu'à notre connaissance, nous ne sommes pas porteuses du virus (ça commence à devenir lourd leur cirque !),
- passage à l'immigration, où nous sommes longuement inspectées ; il y a un boîter au guichet qui permet de donner son degré de satisfaction (tout-à-fait/moyennement/pas du tout satisfait) de l'employé qui s'occupe de nous... dur dur de se retenir !
- faut maintenant récupérer les bagages
- courir à travers tout l'aéroport (et on vous jure, c'est du sport !!)
- enfin, faire ré-enregistrer tous les bagages ; et là, premier contact avec la foule chinoise : c'est la foire ! on dépasse, on crie, on change de file, on s'interpelle, on s'énerve, on frappe sur la vitre du guichet... O et moi sommes un peu paumées, à peine réveillées...
Finalement, nous obtenons nos tickets... 20 minutes avant l'heure de décollage. Nouvelle course à travers les contrôles sécurité. Porte d'embarquement, l'avion est censé décoller dans moins de 10 minutes, mais les hôtesses viennent à peine de commencer l'embarquement ! Ouf !
Effectivement, à peine entrées à l'intérieur de la carlingue, on nous fait asseoir en vitesse, on pousse nos sacs dans les coffres, et l'avion décolle déjà, 5 minutes de retard seulement...
Un tout petit vol (2 heures) pour rejoindre Chengdu. Nous avons tout de même droit à un petit déjeuner : riz gluant et champignons vinaigrés, pas vraiment notre plat préféré, mais faut s'accoutumer !
Chengdu.
Nous récupérons facilement les bagages (et tout y est !!), et hop! dans le bus pour le centre-ville. Premiers yuans dépensés, premiers grands gestes pour se faire comprendre, car déjà plus personne ne parle Anglais. Puis première rando, sac au dos, entre l'arrêt du bus et la guesthouse. La ville est un chantier, les artères principales complètement éventrées, partout des pelleteuses et des grues. Le métro arrive !
Enfin, nous arrivons à la guesthouse. Nous profitons un peu de la terrasse, puis partons explorer les environs.
Et là, nous nous rappelons qu'il est vendredi 16h, et même ici à l'autre bout du monde, les banques ferment le weekend... Pas drôle... mais un weekend sans argent, pas drôle non plus... Nous entrons dans la première banque trouvée sur notre chemin. Pas de chance, car nous ne sommes pas Chinoises, nous ne pouvons changer de l'argent qu'à la Bank of China, pfff ! Bon, à la recherche d'une Bank of China donc. Trouvée ! Nous entrons toutes contentes, (tiens, ici aussi ils ont les boîtiers satisfait/pas satisfait hihihi !), tendons nos beaux billets € tous neufs et attendons avec le sourire les yuans. Et là, l'employée nous demande : passport please ? AAaarggghhh!!! Evidemment, nous avions laissé les passeports bien en sécurité à la guesthouse. Impossible de négocier avec les banquières chinoises.
Aller-retour au pas de course donc à la guesthouse. Examen minutieux desdits passeports, puis photocopies interminables (plusieurs exemplaires, qu'elle compare très attentivement avec l'original, si si c'est possible !!!!!). Elle compte et re-compte et re-re-compte les billets, finalement les lâche, je me rue dessus, et hop ! en poche. Il est 17h25.Enfin nous pouvons commencer notre visite des parcs alentours.
Partout, des maisons de thé : quelques tables et chaises (en bambou, souvent) à l'extérieur, des vieux qui jouent aux dominos ou au mah-jong, et une petite serveuse qui passe et re-passe avec un thermos d'eau chaude, pour verser dans les tasses des clients.
Dernier petit tour dans le quartier où les grosses voitures déposent de gros Chinois devant de beaux restos cossus. Il fait bon, c'est si agréable de déambuler... sans rien au dos !
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