Peu importe, l'aide de précieux collaborateurs européens - dont nous tairons le nom, pour leur propre sécurité ;-) nous permet de continuer à vous narrer les péripéties de notre voyage au bout du monde. Rien ni personne ne nous en empêchera !
Bref, ces quelques problèmes techniques mis à part.
Départ matinal pour le bon vieux Zaventem-Airport.
Enregistrement des bagages rapides, nous passons les portiques de sécurité sans même sonner (ils nous font juste passer et repasser le sac de cabine aux rayons... pour finalement nous dire que tout est OK pfff!)
Patientant gentiment devant la porte d'embarquement, nous réalisons soudain que nous n'avons nos tickets que pour le vol Bruxelles-Beijing, rien pour la suite (Beijing-Chengdu)... Argh ! Instant de stress. Nous fonçons vers l'hôtesse d'embarquement pour lui confier notre souci. Ben non, rien de mal fait : en Chine ils n'ont pas encore découvert le concept du transit. Résultat : à l'escale, faut foncer vers les tapis-roulants-aux-bagages, récupérer ses sacs en vitesse, retourner aux comptoirs de check-in pour les ré-enregistrer, et reprendre son nouveau ticket pour la suite du vol, hyper simple non ?!? Quelques bons moments en perspective !
Pour l'instant, nous nous contentons de monter à bord et de nous laisser border par le doux clapotis des turbulences sur la fragile carlingue.
De bons petits plats, de jolies hôtesses dans leur costume brodé... Et des tas de Flamands partout : des vieux Flamands devant nous, des jeunes Flamands à côté de nous,... et des Chinois-Flamands derrière nous !!! Et il nous en faut du courage, car des jeunes gamins chinois flamandophones, faut le faire : en bons Chinois qu'ils sont, ils ne parlent pas, ils HURLENT !!!
Enfin, 10 heures de vol plus tard et des milliers de km plus loin, nous arrivons à Beijing pour le lever du soleil.